Depuis le début du mois de mars, les Citoyens Capteurs ont commencé à installer des capteurs dans Paris et commencent à produire des mesures de pollution. Cette expérimentation de déploiement durable vise à observer le comportement d’un capteur de mesure de qualité à bas coût du point de vue de sa résistance aux conditions météo, de sa stabilité et surtout de son adéquations par rapport aux données officielles. Ce premier capteur permet de compter le nombre de particules présentes dans l’air et de distinguer différentes tailles : celles qui font partie des indicateurs de la qualité de l’air (les PM10) et des particules plus fines (les PM2.5) dont les effets sont plus graves pour la santé. Il est placé sur un toit à proximité de la Gare de Lyon et diffuse en temps réel ses données (toutes les 30 secondes).
Le premier constat de cette expérimentation nous permet d’observer que si les données mesurées par les Citoyens Capteurs ne sont pas similaires à celles des Associations Agrées de Surveillance de la Qualité de l’Air (qui proposent des mesures non pas en nombre mais en masse de particules par m3), ce dispositif permet de suivre l’évolution de la pollution par les particules à l’endroit où il est placé. On peut en effet constater que les pics de pollution aux particules apparaissent très clairement sur le graphique. Autre intérêt de cette expérimentation (et non des moindres) : celui de diffuser en temps réel des mesures sur les particules et de pouvoir les exporter et les traiter (données achivées PM10 au format json).
Localisation du capteur
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Les particules de 10 μm (PM10) en PPV (particules par volume)
Les particules de 2.5 μm (PM2.5) en PPV (particules par volume)